A la Révolution, l’abbaye fut vendue comme bien national et transformée en carrière de pierres. A son emplacement sera construit, à l’époque napoléonienne, un château bourgeois dont les propriétaires vont remanier le porche d’entrée de la défunte abbaye.
Le village bruissait autrefois du « tipe-tape » des métiers à tisser ou à broder installés dans les caves voûtées des maisons. On remarque encore les emplacements, aujourd’hui murés, des « blocures », ces larges ouvertures qui permettaient d’éclairer le travail des ouvriers.
A la Grande Guerre, le village fut occupé par les Allemands. Ceux-ci élevèrent dans le bois du Parc, un monument à la mémoire de leurs camarades tombés en 1917, sur la ligne Hindenburg. Lors de leur repli, en octobre 1918, le château fut détruit par une mine.
Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1918, les plénipotentiaires allemands, en route vers Rethondes pour signer l’armistice, firent une halte au presbytère d’Homblières, devenu le quartier général du général Debeney.
De ce riche passé, subsistent un vénérable portail, une église pittoresque, des caves et des souterrains secrets, ainsi qu’un platane remarquable, planté en 1770, et qui trône au milieu d’un joli parc arboré.
(Source : Agglo du Saint Quentinois)